« Les électrices et électeurs ont le droit de connaître les intérêts qui servent de moteur au travail politique des parlementaires », estime Marianne Streiff, présidente du PEV et conseillère nationale.
La Suisse : en bas du classement en matière de transparence
C'est pourquoi le PEV continue de soutenir les revendications selon lesquelles les parlementaires doivent rendre publique les dons au-delà d'un certain montant qu'ils reçoivent pour leur travail politique. « Il est intolérable que la Suisse soit l'un des derniers pays d'Europe de refuser à ses citoyens ce minimum de transparence », s'indigne Streiff. Cette transparence est nécessaire pour la crédibilité de notre démocratie.
De la clarté sur qui paie combien à qui et pourquoi
Il est difficile de trouver und autre pays dons la population vote autant qu'en Suisse. Dans ces campagnes de votations et d'élections s'engagent, à côté des parlementaires et des partis, divers organisations et entreprises qui soutiennent ces derniers avec des dons parfois considérables. Le PEV exige, ensemble avec ses partenaires, que désormais l'on puisse jouer cartes sur table : Il doit être clair qui paie combien à qui et pourquoi. « Une telle transparence renforcerait énormément la confiance dans la politique », estime Marianne Streiff, conseillère nationale.
Qui paie a des attentes
« Afin de pouvoir évaluer le travail des parlementaires, il est pertinent de savoir quels représentants d'intérêt remettent à qui quels moyens, souligne-t-elle. « Car il est logique que les personnes et organisations qui font des dons s'attendent à des retombées politiques en leur faveur. »
Pour tout renseignement :
Marianne Streiff-Feller, présidente du PEV, Conseillère nationale :
079 664 74 57, marianne.streiff(at)parl.ch
Maja Ingold, Conseillère nationale :
079 339 23 22, maja.ingold(at)parl.ch
François Bachmann, vice-président du PEV :
079 668 69 46, f.bachmann(at)gmail.com
Christian Meyer, coordinateur romand du PEV :
079 948 68 93, christian.meyer(at)evppev.ch