Soins intégrés: Ensemble, nous irons plus loin

Soins intégrés: Ensemble, nous irons plus loin

Les réseaux de soins intégrés améliorent la qualité des traitements et en diminuent les coûts. Ce qui est valable pour le cabinet médical est aussi valable pour la politique: Ensemble, nous irons plus loin. Le Parti Evangélique Suisse soutient le projet proposé en votation populaire le 17 juin.

«Avant la construction du Golden Gate Bridge, il y avait des mésententes considérables», nous dit l’historien californien Kevin Starr. «Mais après réflexion tous les partis décidèrent de miser sur l’art du possible et laissèrent de côté les points de discorde.» A la question si la réalisation d’un tel projet serait encore possible aujourd’hui, Starr répond par un Non: «Notre politique est tellement polarisée que nous ne sommes plus capables de réaliser quoi que ce soit d’exceptionnel. Un Golden Gate Bridge serait aujourd’hui une entreprise impossible.» (Tages Anzeiger du 23 mai 2012)

 

Le Golden Gate Bridge à San Francisco fascine encore aujourd’hui par son élégance. Sa construction n’aurait pas été possible si les différents partis et acteurs n’avaient pas réussi à s’entendre.

 

Il en va de même pour la santé publique. Des changements sont seulement possibles si les acteurs sont prêts à faire un effort supplémentaire et à soutenir un consensus réalisé en plusieurs années. Les réseaux de soins intégrés sont un pas dans la bonne direction. Le projet soumis à votation populaire le 17 juin est soutenu par de nombreuses organisations de patients et de consommateurs, de partis, d’associations et aussi de médecins de famille. Ses avantages sont suffisamment connus:

  • Les patients profitent de la connaissance et de l‘expérience des réseaux de médecins. Il y a moins de lacunes, d’ambiguïtés et de doublons. La qualité ainsi que la sécurité des soins s’améliorent.
  • Ceci a des effets positifs sur les coûts de la santé. Les réseaux de soins intégrés conduisent à de primes plus basses.
  • Le médecin de famille devient le pilote du processus de traitement. Sa position au sein du système de santé est renforcée.
  • Ceux qui choisissent de ne pas rejoindre un réseau de soins intégrés paient au pire 300 francs de plus qu’aujourd’hui. Ce surcoût est tolérable et ne conduit pas à une médecine à deux vitesses.
  • La seule objection sérieuse est celle de la responsabilité budgétaire: un réseau de soins intégrés doit assumer une part de la responsabilité financière. Le Conseil fédéral clarifiera les détails sur ce point et pourra intervenir à tout moment. Mais ce critère existe déjà aujourd’hui: les caisses ne doivent payer que lorsque les traitements sont efficaces, appropriés et économiques.
  • Le projet permet d’améliorer en même temps la compensation des risques et crée ainsi un équilibre entre les caisses. La chasse aux bons risques devient inintéressante, et grâce à de nouveaux attraits le bon encadrement des patients est stimulé.

C’est pour les raisons précitées que le Parti Evangélique Suisse estime que la réalisation d’une vision commence par de petits pas et soutient le projet sur les réseaux de soins intégrés le 17 juin.

 

Berne, le 1er juin 2012/nh/cm/fb