Les opposants à la réforme de l’impôt sur les successions présentent des contre-vérités

Les opposants à la réforme de l’impôt sur les successions présentent des contre-vérités

Aujourd’hui, les opposants à l’initiative fédérale „Imposer les successions de plusieurs millions pour financer notre AVS (réforme de la fiscalité successorale) s’est présenté devant la presse. Les protagonistes ont exprimé des demi-vérités et ont tu des parties importantes de l’initiative. « C’est de la désinformation ciblée! », déclare Heiner Studer, Président du comité de l’initiative sur la réforme de la fiscalité successorale. « L’on a rarement vu au cours d’une campagne électorale des arguments aussi drastiquement détournés et

des points centraux et importants d’un projet autant déformés. »

Le comité „Réforme de la fiscalité successorale“ revient sur les déclarations erronées et les omissions desopposants à l’initiative et les corrige:

 

La fable d’une réforme de la fiscalité successorale qui serait préjudiciable aux PME
La vérité est que : les entreprises familiales ainsi que leurs places de travail ne sont pas mises en dangerpar l’impôt. Le texte de l’initiative mentionne très clairement : « Lorsque des entreprises ou desexploitations agricoles font partie du legs ou de la donation et qu’elles sont reprises pour au moins dixans par les héritiers ou les donataires, des réductions particulières s’appliquent pour l’imposition afinde ne pas mettre en danger leur existence et de préserver les emplois. » L’Assemblée fédérale doit,sur la base de ce mandat constitutionnel, impérativement trouver une solution afin d’assurer la surviedes PME. Par exemple au moyen d’un montant d’exonération plus élevé (50 millions par ex.) et untaux d’imposition réduit (comme 5% au lieu de 20%). Les entreprises agricoles gérées par la famille nesont pas imposées. Les PME sont ainsi allégées : les entreprises qui ne sont pas héritées par les enfants,mais par exemple par un neveu, sont aujourd’hui massivement imposées par les cantons. Celadisparaîtrait à l’avenir.

 

La fable de l’empiètement sur la souveraineté cantonale en matière d‘impôt

La vérité est que: l’impôt sur les successions sera toujours calculé et prélevé par les cantons. Ils conserventleur part et transmettent deux tiers de l’impôt au fonds de compensation de l’AVS. La pertedes recettes actuelles est ainsi entièrement compensée. Par contre l’injustice des impôts cantonauxsur les successions est supprimée. Dans la majorité des cantons, les héritages dévolus aux neveux etnièces, frères et soeurs ainsi qu’aux personnes non-apparentées sont fortement taxés. Par exemple,un héritage dévolu à une personne non-apparentée à Bâle-Ville sera imposé avec un taux pouvant atteindre49%. La somme exonérée d’impôts ne dépasse pas 2’000 francs dans ce cas. Grâce à un montantexonéré de 2 millions de francs prévu par l’initiative et l’égalité de traitement envers les descendants,les parents lointains et les non-apparentés, ces injustices seront supprimées.

 

La fable de la multiple imposition

La vérité est que : les grosses fortunes sont acquises de nos jours au moyen d’investissements boursiers.Ces gains en capitaux ne sont pas imposés en Suisse qui fait exception dans ce domaine. De cefait, il est juste et équitable que lors du transfert de ces fortunes aux générations suivantes la communautébénéficie de leur imposition. De plus, l’initiative sur la fiscalité successorale est fiscalementneutre. Aucune nouvelle taxe n’est introduite, mais le patchwork cantonal en matière d’impôt sur lessuccessions est unifié et réformé. Les successions se montant à 2 millions maximum – soit 98% dessuccessions – seront à l’avenir entièrement exonérées, ce qui n’est aujourd’hui pas le cas, et de loin.L’affection au profit de l’AVS évite, de plus, que les charges salariales ou la TVA doivent être augmentées.

 

La fable d’une initiative préjudiciable aux familles
La vérité est que : l’exonération importante vaut pour chaque héritage. La totalité de l’épargne nepart pas dans l’héritage lorsque l’un des conjoints meurt. En effet, la part revenant au conjoint survivant,selon le droit du régime matrimonial, est soustraite à la fortune totale. La part de la successiondévolue au conjoint est exemptée d’impôt. La limite d’exonération de 2 millions est appliquée sur lereste de la succession. Puisque cette exonération est également appliquée lors de la succession duconjoint survivant, ce sont 4 millions qui peuvent être légués sans imposition à la génération suivante.Ainsi, l’on assure bien plus que la seule transmission d’une maison familiale ou d’un appartement à lagénération suivante sans avoir à payer d’impôt sur les successions. Selon les statistiques fiscales,seuls 0.7% des contribuables possèdent une fortune de plus de 4 millions de francs.

 

Nous nous tenons volontiers à votre disposition

· Heiner Studer, Président du comité «Réforme de la fiscalité successorale»
079 445 31 70

· Andreas Käsermann, Responsable de campagne 079 434 07 34

 

Initiative populaire «Réforme de la fiscalité successorale»
Case postale 294
3000 Berne 7
Téléphone 032 520 15 52

www.fiscalite-successorale.ch

CCP 85-314923-9