Après la naissance d'un enfant, dans la plupart des familles, l'un des parents ou les deux réduisent, au moins temporairement, leur temps de travail. La famille doit alors faire face à la baisse de revenu correspondante. Et ce, même si, dans le même temps, les dépenses du ménage augmentent nettement et durablement pour chaque enfant, jusqu'à 1'000 francs par mois pour le premier enfant, par exemple. A cela s'ajoute le renchérissement actuel.
« L'explosion des prix touche particulièrement les familles aux revenus les plus faibles, car l'augmentation des coûts des carburants, du gaz, de l'électricité, des primes d'assurance maladie et des loyers pèse plus que la moyenne dans leur budget. »
Marc Jost, Conseiller national (BE)
Conformément à la loi sur les allocations familiales, le Conseil fédéral n'adapte toutefois les montants minimaux des allocations familiales au renchérissement que si les prix à la consommation ont augmenté d'au moins cinq pour cents dans l'ensemble du pays. Depuis l'entrée en vigueur de la loi jusqu'à fin 2022, cette limite n'a pas été dépassée, mais le renchérissement actuel de 3.3 pour cents est déjà nettement perceptible, notamment pour les familles à faibles revenus.
Les allocations familiales permettent en outre de soutenir les familles indépendamment du modèle de garde ou l'activité professionnelle qu'elles ont choisi. Les familles peuvent choisir elles-mêmes leur modèle familial et de garde des enfants. Ainsi, les allocations familiales rendent également la garde des enfants plus supportable financièrement, indépendamment du modèle familial.
« Chaque enfant, et donc chaque famille, profite des allocations familiales, quel que soit le projet de vie qu'elle a choisi. »
Marc Jost, Conseiller national (BE)
Le PEV Suisse partage avec la population son souhait de renforcer les familles dans le pays. Un sondage Sotomo a récemment prouvé qu'une nette majorité des Suisses est favorable à un soutien aussi intensif que possible de toutes les familles, indépendamment de l'effet sur le marché du travail. Comme les allocations familiales sont soumises à l'impôt sur le revenu, cela conduit partiellement à une compensation entre les familles, selon le niveau de revenu.
Par ailleurs, plusieurs Cantons versent déjà des allocations familiales de 250 francs ou plus, par exemple Bâle-Ville, le Jura ou le Canton de Vaud.
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