Après des années de blocage des réformes, la situation de la principale institution sociale de Suisse s'aggrave : sans mesures concrètes de stabilisation financière, les recettes de l'AVS ne garantiront bientôt plus les rentes en cours, d'autant plus que la génération du baby-boom arrive à la retraite. Il est urgent de trouver des solutions et ce le plus rapidement possible. « Nous avons aussi une responsabilité envers les jeunes dans le sens de veiller à l'équité entre les générations. Sans compromis, il n'y aura pas de solution. », affirme avec conviction la Conseillère nationale et Présidente du parti, Lilian Studer.
Des mesures compensatoires équitables pour la génération transitoire
Pour les Conseillers nationaux du PEV, il ne fait aucun doute que l'âge de référence pour la retraite des femmes, flexible de 63 à 70 ans, doit progressivement être relevé à 65 ans afin de rétablir la stabilité de l'assurance sociale dans les années à venir. « Il est cependant impératif que les femmes des classes d'âge transitoires avec des salaires bas et moyens soient soutenues financièrement par des paiements compensatoires équitables. », déclare la conseillère nationale PEV Marianne Streiff. Les Conseillers nationaux du PEV soutiennent, avec le Groupe du centre, les mesures de compensation échelonnées et proportionnelles au revenu, se montant à environ 33% pour une classe d’âge s’étalant sur 9 années.
Une réforme de la LPP prenant en compte les exigences sociales
La réforme de la prévoyance professionnelle (LPP) est tout aussi urgente et nécessite également une solution rapide. Si, dans un souci d'équité entre les générations, on veut mettre un terme à la redistribution toujours plus forte des prestations des caisses de pension au détriment des jeunes, il faut abaisser le taux de conversion minimal. Mais là aussi, il faut impérativement une compensation équitable pour la génération transitoire. Pour les travailleurs à temps partiel ou à bas salaire, le PEV soutient l'abaissement du seuil d'entrée dans la LPP et la possibilité de cumuler plusieurs revenus pour y avoir accès. Ainsi, de nombreuses femmes pourront bénéficier de rentes améliorées. Pour les travailleurs plus âgés, les bonifications de vieillesse doivent être plus modérées.
Une augmentation des possibilités de déductions dans le 3e pilier n’est pas souhaitable
Les Conseillers nationaux du PEV rejettent par ailleurs la proposition d'augmenter les possibilités de déduction dans le troisième pilier à 10'300 francs par an. « Il est important d'assainir le 2e pilier. Cela n'a pas de sens de créer des options d'épargne fiscale supplémentaires dans le 3e pilier pour les quelques personnes qui gagnent bien leur vie et qui pourraient se permettre de verser des montants aussi élevés. », s’exclame, convaincu, le Conseiller national PEV Nik Gugger.
Contacts :
Lilian Studer, Présidente du parti et Conseillère nationale : 076 575 24 77
François Bachmann, Vice-président (Romandie) : 079 668 69 46
Nik Gugger, Vice-président et Conseiller national : 079 385 35 35
Marianne Streiff, Conseillère nationale : 079 664 74 57
Roman Rutz, Secrétaire général : 078 683 56 05
Dirk Meisel, Responsable de la communication : 079 193 12 70