OUI à la stra­té­gie éner­gé­tique 2050

Lors de la 98ème assemblée ordinaire des délégués à Lucerne LU, les délégué-e-s se sont prononcés avec 78 OUI contre 2 NON en faveur de la stra­té­gie éner­gé­tique 2050.

La stratégie énergétique 2050 vise notamment à réduire la consommation d’énergie finale et la con-sommation électrique, à augmenter la part d’énergie renouvelable et à réduire les émissions de CO2 dues à l’énergie. Toutefois, la sécurité de l’approvisionnement et un approvisionnement énergétique abordable en Suisse ne doivent pas être compromis. En septembre 2013, le Conseil fédéral a adopté le message relatif au premier paquet de mesures et, trois ans plus tard, le 30 septembre 2016 ce fut le tour du Parlement. Suite à l’aboutissement du référendum cette loi sur l’énergie passera devant le peuple le 21 mai 2017 prochain.

• L’argent reste ici: la stratégie énergétique renforce la production d’énergie indigène et renouvelable. La dépendance à l’étranger diminue, la sécurité d’approvisionnement augmente.
• Le travail reste ici: la stratégie énergétique renforce le programme des bâtiments, l’économie suisse et accroît la sécurité de planification et d’investissements.
• Augmentation du rendement: les appareils électriques sont toujours plus efficients, les investissements pour des bâtiments à faible consommation énergétique seront déductibles des impôts et les émissions de CO2 des voitures seront réduites.
• Encouragement de sources énergétiques renouvelables : encouragement des centrales renouvelables, limité dans le temps et conforme à l’économie de marché.
• Plus de durabilité: la part des ressources naturelles dans l’approvisionnement énergé-tique augmente, celle des ressources fossiles ou nucléaires diminue.
• Renforcement de l’énergie hydraulique: l’énergie hydraulique en Suisse est encouragée pour plus d’efficience et moins d’impact environnemental.
• Pas d’alternative: la centrale de Mühleberg sera retirée du réseau en 2019. Les autres centrales nucléaires suivront. L’énergie sale de l’étranger réduit la valeur ajoutée en Suisse et est mauvaise pour l’environnement. Il n’existe ni investisseurs ni localisation pour de nou-velles centrales nucléaires.