« Le Parlement a le devoir de tenir les promesses faites aux femmes lors de la campagne de votation sur l'AVS. Nous avons maintenant besoin d'une
réforme urgente, qui élimine enfin les déficits structurels du 2e pilier et améliore la prévoyance vieillesse de nombreuses femmes dans notre pays. »
Lilian Studer, Conseillère nationale
Pour améliorer la situation de tous mais des femmes en particulier, il faut, d'une part, abaisser les seuils d'entrée afin de faciliter l'accès à la prévoyance professionnelle aux personnes ayant des revenus plus faibles et travaillant à temps partiel, ce qui est souvent le cas des femmes. D'autre part, la déduction de coordination doit être abaissée et exprimée en pourcentage du revenu AVS, et non plus en valeur absolue. Cela permettrait à davantage de personnes d'être assurées dans le 2e pilier et d'avoir ainsi un revenu assuré plus élevé.
Une épargne-retraite plus précoce maintient les prélèvements sur les salaires à un niveau bas
Afin de ne pas augmenter davantage les cotisations salariales, le PEV Suisse soutient l'entrée dans l'épargne-vieillesse dès l'âge de 20 ans et non plus 25 ans. Il est en outre important de prévoir une compensation équitable et adaptée aux besoins, sans arrosoir généralisé, pour les générations de transition.
Ne plus refuser le dialogue
Le PEV Suisse appelle le PS et les Verts à reprendre le dialogue pour trouver une solution de compromis constructive. D'un autre côté, les adversaires de l'autre camp politique doivent reconnaître que des rentes plus élevées pour les bénéficiaires de bas salaires et pour les personnes ayant plusieurs emplois ne sont possibles que si une masse salariale plus élevée est assurée et que donc davantage de cotisations sont versées. Il est évident que cela coûtera plus cher aux salariés comme aux employeurs, mais cela est supportable et donc défendable. Sans cotisations supplémentaires, il n'est pas non plus possible d'obtenir des rentes plus élevées.
« Ceux qui menacent déjà de lancer des référendums refusent la recherche de compromis. On laisse délibérément les femmes et les personnes à employeurs multiples sur le carreau, et on continue à accepter des rentes plus basses pour les femmes ainsi que la pauvreté pour les personnes âgées.»
Nik Gugger, Conseiller national
Contacts :
Lilian Studer, Présidente du PEV Suisse et Conseillère nationale : 076 575 24 77
Nik Gugger, Vice-président du PEV Suisse et Conseiller national : 079 385 35 35
François Bachmann, Vice-président (Romandie) du PEV Suisse : 079 668 69 46
Roman Rutz, Secrétaire général du PEV Suisse : 078 683 56 05
Dirk Meisel, Responsable de la communication du PEV Suisse : 079 193 12 70