Y’a qu’à … regarder de près!

Lisez l'édito de François Bach­mann, vice-président du PEV Suisse et pré­sident du PEV Vaud.

 

 

 

Les mani­fes­ta­tions à Paris autour de la nou­velle loi anti-prostitution viennent de réac­ti­ver la dis­cus­sion sur la ques­tion en Suisse. Les débats sont tout aussi achar­nés chez nous : d’un côté, les défen­seurs du libre mar­ché qui insistent sur les droits des tra­vailleurs du sexe et, à l’autre extrême, ceux qui rêvent d’une société sans pros­ti­tu­tion. Et le PEV dans tout cela ? Marianne Streiff a déposé fin 2012, suite à la publi­ca­tion du Plan d’action natio­nal contre la traite humaine, un pos­tu­lat « Mettre un terme à la traite d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle ». Avec ses 42 cosi­gna­taires de tous les bords poli­tiques, elle a demandé au Conseil Fédé­ral un rap­port basé sur des chiffres objec­tifs, afin de réflé­chir sans préju­gés et de pou­voir ensuite pro­po­ser une solu­tion qui tient compte des expé­riences d’autres pays euro-péens. C’est le contraire de la poli­tique « Y’a qu’à … » : recen­trer le débat sur le vrai pro­blème, à savoir la traite d’êtres humains, et mettre l’humain et sa dignité avant les inté­rêts des lob­bies de tout genre. Vous avez dit… vision­naire ? Pour moi, c’est sim­ple­ment la signa­ture du PEV !

François Bach­mann,

pré­sident PEV Vaud et vice-président PEV Suisse