Le non à la prévoyance vieillesse 2020 renforce la pression sur la réforme

Le Non du peuple à la réforme des rentes repré­sente pour le PEV un dan­ge­reux blo­cage des réformes en matière de pré­voyance vieillesse et cela pour une durée indé­ter­mi­née. Désor­mais, les détrac­teurs bour­geois libé­raux de la réforme doivent démon­trer com­ment ils sou­haitent sta­bi­li­ser l’AVS dans un délai qui se doit d’être court, sans que le niveau des rentes ne baisse ou que l’âge de la retraite n’augmente.

Pour le PEV Suisse, le rejet de la pré­voyance vieillesse 2020 consti­tue un revers sévère dans le pro­ces­sus de réformes de la pré­voyance vieillesse qui est néces­saire. «Le dos­sier était une pre­mière étape impor­tante afin de mettre un terme au frein des réformes durant depuis 20 ans et afin d’assurer les rentes pour les 10 dix pro­chaines années», regrette la Conseillère natio­nale PEV Maja Ingold, ZH.

Le dos­sier repré­sen­tait un com­pro­mis éla­boré sur plu­sieurs années équi­li­bré et bien suisse dans lequel tous les groupes de popu­la­tion devaient appor­ter une contri­bu­tion afin que la sta­bi­li­sa­tion soit réus­sie. «Actuel­le­ment, je ne peux pas ima­gi­ner com­ment les inté­rêts poli­tiques actuels pour­raient sou­dai­ne­ment en une nuit trou­ver un nou­veau com­pro­mis, de meilleure qua­lité et pou­vant obte­nir une majo­rité», rap­porte Maja Ingold très scep­tique concer­nant les chances de trou­ver rapi­de­ment une nou­velle solu­tion.

Le temps conti­nue à pas­ser

Désor­mais, les oppo­sants de la réforme devront tenir leur pro­messe et éla­bo­rer dans un délai qui se doit d’être court, une meilleure alter­na­tive sup­por­tée par la majo­rité et pre­nant en compte tous les groupes de la popu­la­tion. Le temps conti­nue à pas­ser et, d’année en année, le défi­cit se comp­tant en mil­liard, conti­nue à aug­men­ter, tout comme la répar­ti­tion inégale entre jeunes et vieux qui se pour­suit sans encombre et qui repré­sente annuel­le­ment un mil­liard de francs pour le deuxième pilier.

Une solu­tion sus­cep­tible de réunir une majo­rité

«Les détrac­teurs bour­geois libé­raux de la réforme doivent désor­mais tenir parole et pré­sen­ter sous peu une solu­tion sus­cep­tible de réunir une majo­rité, et cela sans bais­ser le niveau des rentes et sans aug­men­ter l’âge de la retraite de manière immé­diate ou même auto­ma­tique­ment», com­mente Marianne Streiff, Pré­si­dente du PEV et Conseillère natio­nale, PEV, en deman­dant des comptes aux oppo­sants de la réforme.

Un pas vers une agri­cul­ture orien­tée vers le mar­ché

Le contre-projet à l’initiative « Pour la sécu­rité ali­men­taire » adopté par la popu­la­tion, est, selon le PEV, un pas dans la bonne direc­tion, vers une pro­duc­tion ali­men­taire durable, adap­tée au site et éco­nome en res­sources natu­relles locale ainsi que vers une éco­no­mie et une indus­trie agroa­li­men­taire orien­tée vers le mar­ché.

Pour tout ren­sei­gne­ment:

Pré­si­dente du parti et Conseillère natio­nale Marianne Streiff-Feller: 079 664 74 57

Conseillère natio­nale Maja Ingold: 079 339 23 22

Domi­nik Währy, Secré­taire géné­ral: 079 688 05 55

Dirk Mei­sel, Chargé de com­mu­ni­ca­tion: 079 193 12 70

Site inter­net:

www.evppev.ch