L’initiative pour les glaciers : le PEV veut sortir de l'impasse

Le chan­ge­ment cli­ma­tique affecte depuis long­temps l'homme et la nature dans le monde entier. La sécu­rité ali­men­taire se dété­riore et la moi­tié de la popu­la­tion mon­diale souffre déjà d'un manque d'eau. Ces faits montrent clai­re­ment la situa­tion : les éner­gies fos­siles sont dans une impasse et la tran­si­tion éner­gé­tique est inévi­table. C'est pourquoi les Conseillers natio­naux du PEV sou­tiennent au Par­le­ment aussi bien l'initiative pour les gla­ciers que le contre-projet direct avec un objec­tif très clair de réduc­tion de l’utilisation de ces éner­gies fos­siles.

Les faits sont clairs depuis long­temps : la consom­ma­tion de pétrole, de gaz et de char­bon ainsi que les émis­sions de CO2 qui en découlent ont un impact dra­ma­tique sur notre cli­mat. Leurs conséquences se font de plus en plus sen­tir et menacent l'existence de mil­liards de per­sonnes.

Les éner­gies fos­siles sont dans une impasse, pour l'économie et pour la pla­nète.

S'en tenir plus long­temps aux chauf­fages au pétrole et au gaz ainsi qu'aux car­bu­rants fos­siles pour les voi­tures et les avions n'est pas une option à moyen terme. Toutes les études montrent clai­re­ment que les coûts d'adaptation au chan­ge­ment cli­ma­tique sont net­te­ment plus éle­vés que ceux d'une tran­si­tion éner­gé­tique bien réflé­chie. C'est pourquoi les Conseillers natio­naux du PEV sou­tiennent l'initiative pour les gla­ciers ainsi que le contre-projet direct du Conseil fédé­ral afin d'atteindre des émis­sions nettes de CO2 nulles d'ici à 2050. Les membres du PEV sou­tiennent ainsi l'accord de Paris sur le cli­mat. Pour le Conseiller natio­nal PEV Nik Gug­ger, il est clair que « nous devons sor­tir au plus vite de cette impasse pour la pla­nète et pour l'humanité. Nous devons pro­té­ger et pré­ser­ver la créa­tion, c'est ainsi que nous pour­rons regar­der nos petits-enfants dans les yeux ! ».

Pour ne pas en res­ter au noble objec­tif de 2050, le PEV estime que des objec­tifs inter­mé­diaires clairs sont néces­saires et que la Suisse doit au moins viser à une réduc­tion linéaire dans le cadre de ce pro­ces­sus.

Les éner­gies fos­siles créent des dépen­dances et financent les guerres.

Depuis des décen­nies, le PEV attire l'attention sur le fait que les impor­ta­tions de pétrole et de gaz ont placé la Suisse (ainsi que l'Europe) dans une situa­tion de dépen­dance dan­ge­reuse. Une part impor­tante de nos impor­ta­tions de gaz pro­vient, comme cha­cun le sait, de Rus­sie et la Suisse finance ainsi direc­te­ment ou indi­rec­te­ment la guerre de la Rus­sie contre l'Ukraine. Nous ferions donc bien de réduire cette dépen­dance et de pro­mou­voir et déve­lop­per la pro­duc­tion d'énergie locale et renou­ve­lable.

Contacts :

Nik Gug­ger, Conseiller natio­nal : 079 385 35 35
Lilian Stu­der, Conseillère natio­nale et Pré­si­dente du PEV Suisse : 076 575 24 77
Roman Rutz, Secré­taire géné­ral : 078 683 56 05