Pour l'égalité et pour la souveraineté de l'État sur les données privées

Avec son « oui » à l'initiative sur l’interdiction de se dis­si­mu­ler le visage, l'électorat a envoyé un signal en faveur d'une Suisse ouverte et éga­li­taire ainsi que de ses valeurs. Le « non » à la loi sur l'E-ID montre le scep­ti­cisme vis-à-vis des acteurs pri­vés au niveau de la sécu­rité des don­nées. Le « oui » à l'accord éco­no­mique avec l'Indonésie est un appel à exi­ger et à contrô­ler de manière cohé­rente les cri­tères de dura­bi­lité qui y sont conve­nus.

En votant en faveur de l'initiative pour l'interdiction de se dis­si­mu­ler le visage, l'électorat suisse envoie un signal pour une Suisse ouverte et pour ses valeurs, qui défendent l'égalité des droits entre hommes et femmes. Le PEV Suisse avait laissé la liberté de vote. Il aurait pré­féré un contre-projet plus effi­cace au niveau légis­la­tif, qui aurait pris en compte cette pré­oc­cu­pa­tion et évité une inter­dic­tion de vête­ments dans la Consti­tu­tion.

Manque de confiance dans une solu­tion à moi­tié pri­vée
Le « non » des élec­teurs à la loi sur l'E-ID montre qu'il n'a mani­fes­te­ment pas été pos­sible de gagner la confiance de la popu­la­tion pour la solu­tion pro­po­sée, qui était mi-étatique, mi-privée. Le scep­ti­cisme à l'égard des groupes pri­vés à but lucra­tif en ce qui concerne le trai­te­ment des don­nées sen­sibles est com­pré­hen­sible. Le manque de confiance dans le contrôle de l'État, en revanche, est pré­oc­cu­pant. Mal­heu­reu­se­ment, cette déci­sion retarde consi­dé­ra­ble­ment l'introduction indis­pen­sable de la carte d'identité élec­tro­nique et donc aussi la numé­ri­sa­tion néces­saire et urgente de la Suisse.

Exi­ger la dura­bi­lité de manière cohé­rente
Après le « oui » à l'accord éco­no­mique avec l'Indonésie, la Suisse doit main­te­nant prou­ver qu'elle prend au sérieux les cri­tères de dura­bi­lité conve­nus dans l'accord, qu'elle exige leur res­pect de manière cohé­rente et qu'elle le contrôle.

Contacts :
Marianne Streiff, Pré­si­dente du parti et Conseillère natio­nale : 079 664 74 57
François Bach­mann, Vice-président (Roman­die) : 079 668 69 46
Nik Gug­ger, Vice-président et Conseiller natio­nal : 079 385 35 35

Lilian Stu­der, Conseillère natio­nale : 076 575 24 77
Roman Rutz, Secré­taire géné­ral : 078 683 56 05
Dirk Mei­sel, Res­pon­sable de la com­mu­ni­ca­tion : 079 193 12 70