Le PEV soutient la lutte contre les prix élevés en Suisse

La « sur­taxe suisse » injus­ti­fiée oblige les consom­ma­teurs et consom­ma­trices suisses à payer chaque année des mil­liards en plus. L’initiative « Pour des prix équi­tables » veut éli­mi­ner cette situa­tion. Les membres PEV ont donc sou­tenu au sein du Conseil natio­nal tant l’initiative que le contre-projet indi­rect du Conseil fédé­ral pour la modi­fi­ca­tion de la loi sur les car­tels.

Les entre­prises et les consom­ma­teurs suisses sont confron­tés au niveau inter­na­tio­nal à des condi­tions de livrai­son dis­cri­mi­na­toires : les fabri­cants et détaillants étran­gers refusent de livrer direc­te­ment les clients suisses. Les Suisses doivent se tour­ner vers leurs suc­cur­sales ou por­tails inter­net qui pra­tiquent des prix bien plus éle­vés. « L’ancien sur­veillant des prix, Rudolf Strahm, a cal­culé que chaque ménage suisse paie­rait donc 5'000 francs de plus par an », a cri­tiqué le Conseiller natio­nal PEV Nik Gug­ger, ZH, lors de sa prise de posi­tion devant le Conseil. Des études ont mon­tré que le poten­tiel d’économie se mon­tait à 3.3 mil­liards de francs pour l’économie suisse. Les hôpi­taux à eux-seuls éco­no­mi­se­raient 600 mil­lions.

La sur­taxe suisse affai­blit le pou­voir d’achat

L’initiative « Pour des prix équi­tables veut créer les bases légales pour mettre un terme à cette dis­cri­mi­na­tion inter­na­tio­nale des prix fréquem­ment pra­tiquée envers les entre­prises et les clients suisses. Elle requiert des mesures contre les prix dis­pro­por­tion­nés et la résorp­tion du pou­voir d’achat par les entre­prises natio­nales et étran­gères. « Les prix éle­vés en Suisse affai­blissent le pou­voir d’achat et grèvent en par­ti­cu­lier les per­sonnes aux reve­nus faibles et moyens », a plaidé le Conseiller natio­nal PEV Nik Gug­ger lors de sa prise de posi­tion en faveur de l’initiative. Il s’est éga­le­ment exprimé clai­re­ment en faveur de la néces­sité d’interdire le blo­cage géo­gra­phique.

Stop­per les prix d’importations non ren­tables

Tou­te­fois, le contre-projet indi­rect du Conseil fédé­ral visant à modi­fier la loi sur les car­tels va éga­le­ment dans la bonne direc­tion. Celui-ci veut avant tout pro­té­ger les entre­prises qui sont désa­van­ta­gés dans la concur­rence avec leurs concur­rents étran­gers en rai­son des coûts d’approvisionnements plus éle­vés ou d’un refus de four­nir. « D’après mon expé­rience dans le sec­teur de la res­tau­ra­tion, je sais quels dom­mages peuvent être cau­sés par des prix d’importation non ren­tables », a sou­li­gné Gug­ger dans sa prise de posi­tion. Les dépenses éle­vées pour les biens d’importation sont réper­cu­tées sur les clients. « Ceux-ci ne peuvent plus tolé­rer les prix plus éle­vés et se tournent vers l’étranger », explique Nik Gug­ger. La gas­tro­no­mie, l’industrie et le com­merce de détail suisses devraient concur­ren­cer les pays étran­gers voi­sins. C'est pourquoi il a demandé que l’économie natio­nale soit incluse dans le contre-projet.

Pour tout ren­sei­gne­ment :

Marianne Streiff, Pré­si­dente de parti et Conseillère natio­nale : 079 664 74 57
Nik Gug­ger, Vice-président et Conseiller natio­nal : 079 385 35 35
Roman Rutz, Secré­taire géné­ral : 078 683 56 05
Dirk Mei­sel, Chargé de com­mu­ni­ca­tion : 079 193 12 70