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LE PEV dit OUI à la 3ème génération d’étrangers et au FORTA, NON à la RIE III

Lors de l’assemblée extra­or­di­naire des délégué-e-s de ce jour à Fru­ti­gen BE, les délégué-e-s du PEV Suisse ont dit OUI à la natu­ra­li­sa­tion faci­li­tée pour les étran­gers de la 3ème géné­ra­tion ainsi qu’au fonds pour les routes natio­nales. Les délégué-e-s ont par contre dit NON à la troi­sième réforme de l’imposition des entre­prises.

La pré­si­dente du Parti et Conseillère natio­nale pour le PEV Marianne Streiff, BE, a sou­li­gné lors de son dis­cours d'ouverture l'importance cen­trale des valeurs chré­tiennes, en par­ti­cu­lier dans le débat des valeurs actuel en matière de poli­tique migra­toire : " Les valeurs chré­tiennes sont, en par­ti­cu­lier dans la rela­tion avec les étran­gers, essen­tielles tout en res­tant un défi impor­tant " a déclaré Streiff.

L'identité et les racines ne peuvent être reniées au nom du res­pect d'autrui. Tou­te­fois, la dis­cus­sion concer­nant les valeurs chré­tiennes est plus large que nos seuls posi­tion­ne­ments et sym­boles tra­di­tion­nels : " Je sou­haite que nos valeurs puissent être vécues en com­mu­nauté et dans le quo­ti­dien poli­tique ".

Au vu des impor­tantes réduc­tions dans les mon­tants alloués à la coopé­ra­tion au déve­lop­pe­ment déci­dées au cours de la ses­sion d'hiver du Par­le­ment, Streiff a encou­ragé son parti : " Je crois qu'il est de notre devoir à long terme d'aider à ce que l'espoir des humains pour plus de jus­tice soit ren­forcé ! ".

Les jeunes de la troi­sième géné­ra­tion ne sont plus des étran­gers

Marianne Streiff a clai­re­ment plaidé en faveur de l' " arrêté fédé­ral concer­nant la natu­ra­li­sa­tion faci­li­tée des étran­gers de la troi­sième géné­ra­tion ". 

Les jeunes de troi­sième géné­ra­tion vivant en Suisse ne peuvent plus vrai­ment être consi­dé­rés en tant qu'étrangers, estime Streiff. Ils sont plei­ne­ment inté­grés, alors qu'ils ne connaissent le pays d'origine de leurs grands-parents que grâce aux vacances. " Ils parlent notre langue, habitent, étu­dient, tra­vaillent et vivent en Suisse. Rien ne les dif­fé­ren­cie des jeunes ayant un pas­se­port suisse ".

Actuel­le­ment, ces natu­ra­li­sa­tions sont réglées de manière très dif­fé­rente selon les can­tons. " Il est plus que temps pour cette solu­tion fédé­rale adop­tée par le Par­le­ment ! ". Les petits-enfants des migrantes et des migrants d'avant-hier sont nos jeunes d'aujourd'hui. " Ils doivent pou­voir par­ti­ci­per à la vie de notre pays et res­sen­tir notre confiance ", déclare Streiff. Car " les jeunes donnent à la Suisse l'élan néces­saire pour avan­cer. "

Avec 81 oui et 0 non les délégué-e-s se sont pro­non­cés en faveur de la natu­ra­li­sa­tion faci­li­tée.

FORTA : un OUI pour une plus grande sécu­rité de pla­ni­fi­ca­tion et de réa­li­sa­tion

Le Conseiller natio­nal du PCS Karl Vogler, Obwald, a pré­senté l' " arrêté fédé­ral sur la créa­tion d'un fonds pour les routes natio­nales et le tra­fic d'agglomération (FORTA) ".

Les délégué-e-s ont sou­tenu la mise en place de ce fonds met­tant la route et le rail sur un pied d'égalité par 48 oui contre 35 non et 3 abs­ten­tions.

Il aug­mente la sécu­rité de pla­ni­fi­ca­tion et de réa­li­sa­tion des projets d'infrastructures rou­tières ainsi que la sécu­rité sur les durées de pla­ni­fi­ca­tion et de tra­vaux qui néces­sitent des inves­tis­se­ments impor­tants. De manière ana­logue au fonds d'infrastructure fer­ro­viaire, le FORTA per­met de mieux pla­ni­fier et de mieux assu­rer les inves­tis­se­ments néces­saires.

RIE III - Les coûts de la réforme ne sont pas entiè­re­ment pré­vi­sibles

Alors que la Conseillère natio­nale PS Susanne Leu­te­neg­ger, Obe­rholz, BL, a pré­senté les argu­ments contre la troi­sième réforme de l'imposition des entre­prises (RIE III), le Conseiller natio­nal lucer­nois du PDC, Leo Mül­ler, a lui défendu cette réforme. 

Par 72 voix contre et 4 voix pour et 4 abs­ten­tions, les délégué-e-s du PEV se sont pro­non­cés contre la RIE III. Les coûts exacts de la réforme ne sont pas entiè­re­ment pré­vi­sibles, comme cela était le cas pour la RIE II. Aucune com­pen­sa­tion n'est pré­vue, les pertes de recettes fis­cales pour la Confé­dé­ra­tion et les can­tons se mon­tant à des mil­liards sont déjà atten­dues, tout comme cela a été le cas lors des réformes pré­cé­dentes.

Alors que les entre­prises et les action­naires pro­fi­te­raient, la classe moyenne et les plus défa­vo­ri­sés du pays devraient por­ter les pertes fis­cales sous la forme d'impôts plus éle­vés, de mesures d'économie sup­plé­men­taires, de taxes crois­santes, des primes en hausse et des réduc­tions impor­tantes des pres­ta­tions.

Une place éco­no­mique attrac­tive ne dépend pas unique­ment d'impôt bas, mais éga­le­ment d'infrastructures bien entre­te­nues, de pos­si­bi­li­tés de for­ma­tion attrac­tives et une qua­lité de vie éle­vée. De plus, le fait que les PME pro­fitent réel­le­ment de cette réforme est ques­tion­nable. Enfin, la réforme génère de nou­velles failles qui sus­ci­te­ront de nou­velles pres­sions inter­na­tio­nales sur le sys­tème fis­cal suisse. 

Pour tout ren­sei­gne­ment :

Pré­si­dente de parti et Conseillère natio­nale Marianne Streiff-Feller : 079 664 74 57, marianne.streiff@parl.ch

Vice-Président du PEV, François Bach­mann : 079 668 69 46, francois.bachmann@pev-vd.ch

Chargé de com­mu­ni­ca­tion, Dirk Mei­sel : 079 193 12 70, dirk.meisel@evppev.ch