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Appel du PEV : il faut une percée pour les femmes dans le domaine de la LPP au lieu de rester sur une politique de blocage

Cette semaine, le Par­le­ment débat à nou­veau de la réforme de la pré­voyance pro­fes­sion­nelle (LPP, 2e pilier). La réforme est urgente et impé­ra­tive. La plu­part des causes de la baisse des rentes des femmes se trouvent dans le fonc­tion­ne­ment du 2e pilier. C'est pourquoi le PEV Suisse s'engage pour une amé­lio­ra­tion signi­fi­ca­tive de la pré­voyance vieillesse pour les per-sonnes ayant des bas salaires, des temps par­tiels et des emplois mul­tiples, ce qui est abordé par ce projet de loi. Il appelle le Par­le­ment à ne pas ren­trer dans une logique de blo­cage afin de trou­ver une solu­tion construc­tive dans l'intérêt des femmes en par­ti­cu­lier.

« Le Par­le­ment a le devoir de tenir les pro­messes faites aux femmes lors de la cam­pagne de vota­tion sur l'AVS. Nous avons main­te­nant besoin d'une
réforme urgente, qui éli­mine enfin les défi­cits struc­tu­rels du 2e pilier et amé­liore la pré­voyance vieillesse de nom­breuses femmes dans notre pays. »
Lilian Stu­der, Conseillère natio­nale

Pour amé­lio­rer la situa­tion de tous mais des femmes en par­ti­cu­lier, il faut, d'une part, abais­ser les seuils d'entrée afin de faci­li­ter l'accès à la pré­voyance pro­fes­sion­nelle aux per­sonnes ayant des reve­nus plus faibles et tra­vaillant à temps par­tiel, ce qui est sou­vent le cas des femmes. D'autre part, la déduc­tion de coor­di­na­tion doit être abais­sée et expri­mée en pour­cen­tage du revenu AVS, et non plus en valeur abso­lue. Cela per­met­trait à davan­tage de per­sonnes d'être assu­rées dans le 2e pilier et d'avoir ainsi un revenu assuré plus élevé.

Une épargne-retraite plus pré­coce main­tient les pré­lè­ve­ments sur les salaires à un niveau bas

Afin de ne pas aug­men­ter davan­tage les coti­sa­tions sala­riales, le PEV Suisse sou­tient l'entrée dans l'épargne-vieillesse dès l'âge de 20 ans et non plus 25 ans. Il est en outre impor­tant de pré­voir une com­pen­sa­tion équi­table et adap­tée aux besoins, sans arro­soir géné­ra­lisé, pour les géné­ra­tions de tran­si­tion.

Ne plus refu­ser le dia­logue

Le PEV Suisse appelle le PS et les Verts à reprendre le dia­logue pour trou­ver une solu­tion de com­pro­mis construc­tive. D'un autre côté, les adver­saires de l'autre camp poli­tique doivent recon­naître que des rentes plus éle­vées pour les béné­fi­ciaires de bas salaires et pour les per­sonnes ayant plu­sieurs emplois ne sont pos­sibles que si une masse sala­riale plus éle­vée est assu­rée et que donc davan­tage de coti­sa­tions sont ver­sées. Il est évident que cela coû­tera plus cher aux sala­riés comme aux employeurs, mais cela est sup­por­table et donc défen­dable. Sans coti­sa­tions sup­plé­men­taires, il n'est pas non plus pos­sible d'obtenir des rentes plus éle­vées.

« Ceux qui menacent déjà de lan­cer des réfé­ren­dums refusent la recherche de com­pro­mis. On laisse déli­bé­ré­ment les femmes et les per­sonnes à employeurs mul­tiples sur le car­reau, et on conti­nue à accep­ter des rentes plus basses pour les femmes ainsi que la pau­vreté pour les per­sonnes âgées.»
Nik Gug­ger, Conseiller natio­nal

Contacts :

Lilian Stu­der, Pré­si­dente du PEV Suisse et Conseillère natio­nale : 076 575 24 77

Nik Gug­ger, Vice-président du PEV Suisse et Conseiller natio­nal : 079 385 35 35

François Bach­mann, Vice-président (Roman­die) du PEV Suisse : 079 668 69 46

Roman Rutz, Secré­taire géné­ral du PEV Suisse : 078 683 56 05

Dirk Mei­sel, Res­pon­sable de la com­mu­ni­ca­tion du PEV Suisse : 079 193 12 70