Les thèmes électoraux du PEV

Préambule

Nous voulons que la Suisse soit un espace de vie pour tous.
Nous voulons que la Suisse soit une chance et non une secte.

Nous voulons qu’il y règne la confiance et non la xénophobie.
Nous n’avons pas besoin de nous mettre en avant au détriment d’autres personnes.

Ce n’est pas notre passeport qui détermine notre identité mais l’humanité que Dieu nous a offerte.

Nous voulons donc

  • La durabilité
  • La justice
  • La dignité humaine

Vivre durablement – et non gaspiller les ressources

Nous voulons que notre œuvre perdure et que nos descendants puissent s’en servir pour œuvrer à leur tour.

  • Nous voulons protéger le climat, de même que le climat de cohabitation.
  • Nous ne pouvons accepter que nos descendants n’aient plus d’air ou soient sans travail, ou que les personnes âgées et les faibles manquent d’argent.
  • Nous ne sommes pas impuissants face au changement climatique et à l’économie mondiale.
  • Bien au contraire ! Nous pouvons protéger durablement notre air, notre eau et nos sols.
  • Nous pouvons financer solidement notre système de vieillesse et faire en sorte que notre vie professionnelle nous procure le nécessaire.
  • Que nous ayons ou non un passeport suisse, nous sommes tous des hôtes avec une durée d’intervention limitée.
  • Nous voulons laisser à notre prochain, à nos enfants et petits-enfants, un monde où il vaut la peine de vivre. 

 

Il faut donc équilibrer le budget et diminuer les dettes. Nous pouvons léguer bien mieux que des montagnes de dettes. Il faut protéger ici et maintenant notre environnement avec des lois efficaces afin que les prochaines générations puissent aussi s’y sentir bien. Nous ne pouvons tolérer une contamination des sols ou un envenimement des discussions politiques. Notre comportement envers autrui est tout aussi décisif pour l’avenir que toutes les autres solutions.

 

Faire de la politique de manière responsable, c’est agir pour nos petits-enfants.


Agir avec justice – et non légitimer les injustices.

L'alimentation , l’espace, l’eau, l’air, l’argent, le travail et l’éducation ne sont pas répartis de manière suffisamment équitable. Nous ne pouvons continuer à accepter le gaspillage et le manque.

  • Il est injuste que nous ayons deux sortes de lois fiscales : une pour les riches et les puissants et une pour tous les autres.
  • Il est injuste que nous ayons une législation pénale pour les étrangers et une pour les Suisses.
  • Il est injuste que l’argent prime sur l’éducation.
  • Il est injuste que nous gaspillions aujourd’hui les réserves d’énergie, d’air, d’eau et d’espace réservées à nos descendants.
  • Il est injuste que le fait d’avoir des enfants soit sanctionné financièrement.
  • Vivre ensemble en promouvant la justice, voilà ce qui est juste.

 

Il faut donc des lois fiscales qui répartissent équitablement les charges sans créer de nouvelles injustices ; des assurances sociales faisant office de filet de sécurité et non de hamacs ; des lois écologiques pour des changements en profondeur ; un budget énergétique laissant une chance aux descendants ; des générations qui travaillent ensemble ; un accès universel à l’éducation et à la santé ; un soutien efficace aux familles et traiter les étrangers de la même façon que nous aimerions être traités.

 

La justice n’est pas une question de sentiment mais de clairvoyance.


Garantir la dignité humaine – et non propager la mort.

Nous voulons soutenir et protéger la vie et non nous prendre pour Dieu. Nous voulons vivre dans un climat d’affirmation de la vie et non d’intimidation.

  • La vie est un cadeau qui est offert à tous. La mort n’est pas une option pour éliminer les faibles, mais un destin que nous voulons accepter et préparer dignement.
  • Nous voulons accepter les enfants (qu’ils soient déjà nés ou pas) comme ils sont et non choisir ceux qui nous plaisent. Nous voulons soutenir les personnes âgées et malades et non leur mettre une telle pression qu’elles pensent devoir s’éliminer elles-mêmes.
  • Nous voulons conserver un habitat dans lequel il est agréable de vivre. Nous voulons aider les réfugiés et non pas rajouter du mal à leur mal.
  • Nous ne voulons pas transmettre notre fardeau aux générations futures, mais leur offrir une vie dont elles pourront profiter comme nous.

 

Il faut donc établir des limites strictes pour le diagnostic prénatal et renoncer au diagnostic préimplantatoire (DPI), bannir la sélection de bébés à l’intérieur et en-dehors du ventre de la mère, rendre la mort supportable et non la propager, respecter l’environnement et non le piétiner, soutenir les enseignantes et enseignants et ne pas leur en demander trop, laisser une marge de manœuvre aux enfants et aux jeunes, aider les parents à vouloir des enfants et à aimer les enfants, prendre soin des nécessiteux et non les décourager.

 

Nous ne sommes pas tout-puissants – et nous voulons l'accepter ainsi.